Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels, le Groupe Izimmo, l’Institut des Constructeurs et Promoteurs, Leemo et PriceHubble annoncent aujourd’hui la publication de la seconde édition du Baromètre digital de l’immobilier neuf. Publié chaque trimestre, ce baromètre interactif combine l’expertise de cinq acteurs complémentaires pour offrir une vision fiable, précise et quasi-instantanée du marché du neuf. Ce nouvel outil permet aux promoteurs, investisseurs et constructeurs d’avoir une vision claire des prix et des dynamiques de l’immobilier neuf en France, pour une analyse objective et en temps réel.
Quels sont les principaux enseignements de cette édition ?
– Le dernier trimestre 2020 marque une stabilisation des prix du neuf à l’échelle nationale : les prix ont gagné 1,2% entre le 3 e et le 4 e trimestre, et accusent une très légère baisse de -0,9% par rapport au dernier trimestre 2019.
– Offre et prix restent plus que jamais corrélés : dans les zones tendues, une contraction de l’offre s’assortit immanquablement d’une augmentation des prix. À l’inverse, les métropoles et départements ayant réussi à reconstituer leurs stocks affichent une stabilisation (voire une baisse) des prix.
– La rareté de l’offre est encore accentuée par le retour massif des investisseurs institutionnels, qui délaissent le tertiaire pour miser sur le résidentiel : les stocks de logements neufs accessibles aux particuliers sont encore plus limités.
Départements : l’Eure et l’Isère pour une croissance à deux chiffres
Pour le dernier trimestre 2020, l’Eure et l’Isère sont les départements qui affichent la meilleure progression des prix moyens au m 2 entre les 4 es trimestres 2019 et 2020 ( +11,7% ), suivis du Pas-de-Calais (+9,9%) et du Finistère (+9,7%) . Côté prix, les départements des Alpes-Maritimes (5790€/m² ) , de la Savoie (5170€/m² ) et de la Haute-Savoie (4997€/m² ) sont les plus chers au niveau national. À l’inverse, les prix des logements neufs restent plus abordables avec une moyenne des prix de commercialisation aux particuliers sous les 3 000€/m² dans l’Ardèche (2637€/m²), dans la Drôme (2763 €/m² ) et dans l’Aude (2797€/m² ).
Île-de-France : la Seine-Saint-Denis une fois encore moteur de la région
Pour les prix moyens des logements ou les prix moyens au m 2 , la Seine-Saint-Denis affiche une nouvelle fois une très belle dynamique sur une année glissante entre les 4 es trimestres 2019 et 2020 : les prix affichés sur un an ont connu une croissance de +12,4 %, pour atteindre un prix moyen au m 2 de 5 164€ . L’Essonne , à l’inverse, est le seul département d’Île-de-France à marquer une baisse : entre le 4 e trimestre 2019 et le 4 e trimestre 2020, les prix moyens ont connu une baisse de -2% .
Métropoles : le Grand Paris revient en force
Si Lyon était en tête des métropoles les plus dynamiques au 3 e trimestre, c’est bien la métropole du Grand Paris qui clôture l’année avec la plus forte hausse ( +13,9% ) et détient le record national du prix moyen au mètre carré ( 7075€/m² ). Lyon (+8,1%) et Rennes (+8%) complètent le trio de tête. À l’inverse, Saint-Étienne (-2,2%), Dijon (-3,1%) et Nancy (-4,2%) finissent 2020 dans le rouge.
Accédez au baromêtre intéractif
Le baromètre interactif trimestriel est disponible dans son intégralité ici .
Sa prochaine édition sera publiée en avril 2021.
Méthodologie
Tous les prix mentionnés dans le Baromètre sont TTC.
Afin de réaliser cette étude, PriceHubble a analysé 170 000 annonces à la vente publiées sur les principaux portails d’annonces immobilières. Cet échantillon n’a pas vocation à couvrir l’intégralité des volumes dans l’immobilier neuf, mais à fournir des éléments statistiques robustes sur les dynamiques de prix sur le marché de l’immobilier neuf. Seuls les départements ayant compté plus de 50 annonces par trimestre et les métropoles ayant compté plus de 35 annonces par trimestre sont pris en considération dans la présente analyse.