Le défi
Développement économique et durable
La RSE est une discipline évolutive qui s’améliore en se frottant à la réalité. Le préalable est de savoir évaluer l’impact environnemental, le situer précisément dans la chaîne de production. Un défi nouveau. Les indicateurs sont donc les premiers outils de mesure, indispensables pour faire l’état des lieux et mesurer les progrès. La multiplication des compteurs sur les chaînes de production chez Tipiak répond à cette exigence. Elle permet d’isoler la consommation de gaz, d’électricité ou d’eau à différents stades de la fabrication. Ainsi, dans le pôle Epicerie, les lignes de production de couscous et de tapioca, gourmandes en gaz, sont surveillées de près. Le contrôle de gestion effectue des relevés à chaque compteur. Toute dégradation de la consommation entraîne une analyse et des mesures correctives. La mesure zone par zone permet ensuite de cibler les améliorations, en visant en priorité les process énergivores.
Les trois axes RSE chez Tipiak
• Sécurité et santé des salariés
• Sécurité alimentaire
• Réduction des rejets polluants
Le casse-tête de la mesure globale des émissions
« Les auditeurs externes mandatés par Tipiak pour diagnostiquer les usines sont de plus en plus exigeants », observe Jean-Joseph Schiehlé, directeur administratif et financier, « ce qui va avec une tendance générale à plus de maturité et de rigueur dans la mise en œuvre de la RSE ». Ils sont parties prenantes et participent ou incitent à des solutions visant à améliorer les pratiques et les performances en matière de RSE.
En prenant de la hauteur, s’impose très vite la nécessité d’un contrôle global des émissions de gaz à effet de serre. Tout est pris en compte, même les kilomètres en voiture des commerciaux. Les sources sont multiples, du bureau à l’usine, et les énergies variées (électricité, gaz, fluides frigorigènes, gasoil, …). L’ampleur de la mesure va plus loin désormais, avec la prise en compte récente du « Scope 3 », qui engage les entreprises à connaître l’impact indirect de leur activité, en amont et en aval de leurs propres sites de production. Par exemple, l’acheminement du quinoa en bateau depuis l’Amérique du Sud induit des gaz à effet de serre. Pour ce travail pointilleux, Tipiak utilise un tableur excel sophistiqué qui convertit et harmonise toutes les unités de mesure pour les traduire en équivalent tonne de CO2. Kilowatts, mètres cube, ou litres de carburant, tout passe « à la moulinette ».