Le défi
Développement du territoire
L’entreprise bretonne a remporté il y a trois ans et demi le concours lancé par le Centre Hospitalier Universitaire, propriétaire du site. « Comme tous les Hôtel Dieu, celui-ci est très bien placé mais ses infrastructures étant vétustes, une reconversion était nécessaire », confie Damien Savey, directeur associé de Bâti-Armor. Si les premiers coups de pelle ont été donnés au début de l’année 2016, ils ont rapidement cédé la place à des fouilles archéologiques programmées et attachées au projet initial.
300 sépultures mises à jour
Il est aujourd’hui rare qu’un chantier soit inopinément arrêté par des découvertes archéologiques puisque des sondages sont préalablement réalisés pour éviter toute mauvaise surprise. Bâti-Armor a ainsi pu intégrer dans sa comptabilité la charge foncière inhérente aux fouilles. Un budget important, mais lié à un projet valorisant pour Bâti-Armor, celui de participer à l’histoire de la connaissance de biens collectifs. Le promoteur a travaillé en collaboration avec l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP). Au total, 300 sépultures ont été découvertes ainsi qu’un bâtiment majeur (thermes ou temple).
Lors des dernières Journées du Patrimoine, le site a été ouvert au public. Avec 5.000 visiteurs venus découvrir les trouvailles archéologiques, il a été le second lieu le plus fréquenté après le Parlement de Bretagne. Un gain de notoriété et une image positive pour le promoteur. Les travaux ont repris en novembre 2016