34 installations géothermiques en région parisienne tirent profit de la nappe d’eau du Dogger, un réservoir naturel d’eau chaude. Aux 500 000 habitants déjà raccordés, viendront s’ajouter à l’hiver 2017 les habitants de Grigny II et des communes environnantes : La Grande Borne et le Quartier du Plateau, soit 9 800 logements. Le réseau couvrira 18 km.
21 000 tonnes de CO2 économisées
La ville de Grigny recèle, dans ses sous-sols, d’une immense réserve d’eau à 71°C, mais ce trésor de géothermie se cache à 1 650 mètres de profondeur. Le forage a débuté en octobre 2016, suscitant l’intérêt des riverains et des scolaires qui ont été nombreux à venir découvrir le chantier et ta tour de forage. L’enjeu est de taille : l’énergie verte fournira 50 000 mégawattheures tout en réduisant fortement les émissions polluantes, le gain estimé est de 21 000 tonnes de CO2. À l’aspect environnement s’ajoute le social, en allégeant les charges des habitants de la copropriété Grigny II. La baisse des tarifs de chauffage est essentielle dans le cadre du plan de sauvegarde de la copropriété Grigny II.
Le forage a été réalisé par la société SMP. L’investissement s’élève à 29,1 millions. Il est porté par l’ADEME, la Caisse des Dépôts, le Conseil Régional d’Ile-de-France et des banques, dont Arkéa Banque Entreprises & Institutionnels qui est également caution du prêt accordé par la Caisse des Dépôts.
À propos de la Société d’Exploitation des Énergies Renouvelables (SEER)
Le capital est détenu à 51 % par le SIPPEREC, et à 49 % par les villes de Grigny (34 %) et de Viry-Châtillon (15 %). Les habitants sont représentés au sein de la SEER par un comité des usagers.